Si l’on en juge par le contexte économique du moment, on ne peut pas vraiment dire que l’or nous fait voir la vie en rose.
Certes, nous considérons toujours que ce précieux métal fait office de valeur refuge et, qu’à ce titre, il constitue un rempart face à cette crise européenne qui, assurément, n’en est pas encore à sa fin.
Au 20 juin, la FED devait donner ses conclusions, susceptibles d’apporter un peu de détente sur la crise. Comme nous avons pu le constater, le cours de l’or a repris quelques couleurs pendant plusieurs jours.
Néanmoins, les investisseurs marquaient une certaine déception.
Mais les pressions internationales issues des pays en dettes, comme la Grèce, l’Espagne et tout récemment Chypre ont tôt fait de ralentir ce petit retour à un coin de ciel bleu.
Nous attendons une nouvelle et énième réunion qui, comme on l’entend souvent, serait l’ultime.
Celle-ci aura lieu à la fin de la semaine, les 28 et 29 juin.
Du coup, les investisseurs espèrent que ce sommet aboutira à dégager une solution à toutes ces difficultés rencontrées dans notre zone euro.
Ainsi, une enveloppe de 130 milliards d’euros serait susceptible d’être distribuée.
Malgré tout, comme maigre consolation, le cours du baril de pétrole baissant, cela profite au cours de l’or qui remonte légèrement, ne serait-ce que dans une logique d’achat sur repli.
Ainsi, au lundi 25 juin, le cours de l’or s’affichait à 1569,98 dollars l’once, soit une variation positive de +0,08 %.