Le cours de l’or allait bon train, sur des rails brillants, à destination d’une gare appelée records.
Les voyageurs investisseurs, comprenant que les taux d’intérêts se maintenaient à des niveaux très bas, saisissaient cette opportunité en se dirigeant vers ce métal jaune, qualifié alors de valeur refuge.
Mais, au milieu de ce parcours idyllique, un homme, M. Ben Bernanke, président de la FED, par un discours ambigu, stoppa le convoi.
Il faut dire qu’après ce fameux discours, certains voyageurs investisseurs se sont sentis dans l’obligation de vendre des contrats à terme d’or, entraînant ainsi une chute du cours de l’or mémorable.
A retenir qu’onze mille contrats ont été vendus, en l’espace d’une minute, après l’intervention du Président, ce qui représente la coquette somme de 2 milliards de dollars.
Toutefois, et finalement, ces investisseurs espéraient bien recevoir un signal les incitant à réclamer leurs bénéfices.
Du coup, ce train jaune apparut à certains comme trop spéculatif, depuis le début 2012, et par leurs ventes, contribuèrent alors à cette forte correction que l’on connaît.
Pourtant, avec des paramètres comme une forte demande mondiale d’or, les menaces de crise, tant aux Etats-Unis qu’en Europe, il semblait raisonnable de croire que l’allure de ce train était sur la bonne voie.
Doit-on pour autant quitter la machine ? Sûrement pas. D’ailleurs, en considérant les perspectives à moyen et long terme, le Conseil Mondial de l’Or affirme que ce précieux métal n’a pas déraillé et que 2012 sera à noter comme la douzième année consécutive de hausse, foi de certitude mathématique.