Nous entendons parler d’or le plus souvent soit pour annoncer les plus gros producteurs, soit pour signaler les plus gros consommateurs.
Pourtant, il existe bien des pays qui, mine de rien, pourrait-on dire, extraient ce précieux métal.
Nous voulons parler ici de l’Algérie.
En effet, récemment, le ministre de l’énergie et des mines algérien, a fait savoir que son pays détenait une bonne centaine de tonnes de réserves d’or.
Ainsi, nous avons appris, par le quotidien d’Oran, que l’Algérie disposait d’une exploitation capable de fournir cinq tonnes d’or par an, pendant vingt ans.
Ce ministre a souligné que ces chiffres ne représentaient que les réserves dites prouvées, mais que, selon lui, les vrais chiffres dépasseraient largement ces valeurs.
Du coup, consciente de cette richesse aurifère et cherchant à se positionner dans le monde de l’or, l’Algérie compte bien faire appel à différents partenariats avec des acteurs du monde économique.
D’ailleurs, l’Algérie n’en serait pas à un coup d’essai, puisque, déjà, en 2007, une équipe australienne avait discuté et conclu un accord pour l’exploitation de mines d’or, dans l’extrême sud algérien, dans le Hoggar à Tamanrasset.
Il s’agissait de la mine d’Amesmessa.
Malheureusement, et pour des questions financières, ce partenariat avait dû être stoppé en octobre 2011.
Gageons qu’au vu de ces nouvelles perspectives, il y a tout lieu de croire que la reprise de ces exploitations demeure imminente.