Eh oui, des chercheurs australiens ont découvert récemment qu’en modifiant génétiquement une bactérie, celle-ci faciliterait l’extraction de l’or.
En fait, elle permettrait de signaler la présence de ce précieux métal.
Il existe déjà d’autres bactéries connues utilisées pour la production d’or, mais leur rôle demeure assez confus.
L’un des chercheurs de l’Université d’Adélaïde a démontré que la bactérie ne supporte pas l’or dissout.
En effet, ce dernier, sous ce traitement, génère un composant sulfureux. Lequel composant paralyse les enzymes de ladite bactérie.
Par voie de conséquence, le microbe se défend en activant des gènes qui fonctionnent tel un anti-or, mais qui peuvent transformer l’or dissout en poussière inoffensive d’or solide.
Un autre chercheur de l’Université du Nébraska, associé au premier, ont ainsi développé la version génétiquement modifiée de cette bactérie.
Celle-ci, traitée ainsi, répondrait d’une façon significative, dès lors que les gènes détoxifiants seraient stimulés.
Voici leur explication. La découverte tient au fait que, lorsque ce micro-organisme entre en contact avec l’or, il émet une petite lumière, qu’il est possible d’observer à l’aide d’un photomètre. Ce qui en découle, c’est l’idée d’équiper les chercheurs d’or de ce genre d’appareil, qui permettrait de fixer la présence d’or, simplement en recueillant des échantillons de terres, auxquels on aurait incorporé des bactéries.
Il faut bien admettre que, même si certains scientifiques pensent que l’aide de cette bactérie ne puisse activer la production d’or que durant un laps de temps déterminé, il n’en demeure pas moins que, pour la première fois, la découverte de ce processus marque une certaine avancée.