Si l’on tire un bilan de la première quinzaine de février 2012, on pourra constater qu’elle a été marquée par un réel coup d’arrêt à la progression du cours de l’or, mais néanmoins concentré dans un écart de prix assez limité.
A ce jour, vendredi 2 mars, on peut avancer sans crainte que cette période est révolue.
En effet, la reprise de la hausse du cours de l’or apparaît bien installée, d’autant que son ascension est favorisée par la situation géopolitique du moment.
Deux éléments importants ont contribué à ce regain d’optimisme. Il s’agit d’une part, de l’accord européen intervenu à propos de La Grèce et d’autre part, des tensions ressenties au Moyen-Orient.
Ces deux facteurs ont abouti à pousser un ouf de soulagement.
Du coup, les investisseurs, un moment perplexes et craintifs, reprennent des couleurs, en se tournant ostensiblement vers l’or, non pas tant pour la valeur refuge qui y est adjointe, que pour se prémunir des éventuels retours de manivelle attachés au métal précieux.
D’ailleurs, ainsi qu’on a pu s’en rendre compte, mercredi dernier 29 février, l’once d’or frisait les 1800 dollars, en cours de séance. Il s’agissait de son point culminant depuis le 14 novembre 2011.
Un éminent économiste financier trouve une explication logique face à ce revirement de la part des investisseurs.
Ces derniers, dans l’expectative d’une clarification pour le secours à La Grèce, s’étaient sentis sur des charbons ardents et, partant, devenaient plus prudents sur le marché de l’or. Ce qui fait qu’à l’annonce de l’accord conclu par la zone euro, le soulagement a été de mise, entraînant ainsi la libération du marché.