Qu’on se le dise : ce n’est pas parce que le cours de l’or n’en finit pas de baisser depuis quelques mois, qu’il faut remettre en question sa qualité de valeur refuge.
Il est vrai qu’on peut légitimement le penser.
Mais les experts et les analystes s’entendent pour affirmer que l’or est encore loin d’avoir perdu sa popularité.
D’ailleurs, dans leur argumentation, ils soulignent que ce n’est pas la première fois qu’on assiste à une chute de cet ordre, et d’ajouter, depuis qu’il a commencé son ascension, en fin d’année 2000.
Rappelons en effet, qu’en dix ans, le prix de l’or a vu sa valeur multiplier par sept.
Et il y a fort à parier que, dans la conjoncture actuelle, où la croissance américaine végète, où le risque d’une Europe désunie enfle, induisant ainsi une demande physique appuyée, le cours de l’or ne tarde pas à parvenir à de nouveaux sommets.
Toutefois, selon un grand professionnel, il demeure tout à fait probable que la situation se dégrade encore un peu plus, en Europe ou (et) aux Etats-Unis, ce qui laisserait espérer un prompt retour des investisseurs en faveur de l’or.
Cette situation inciterait les banques centrales à persister dans leur rôle de catalyseur, en achetant de grandes quantités d’or, dans le dessein de varier leur portefeuille.
Enfin, on peut s’attendre à une aide de la part de la Banque Centrale américaine les 19 et 20 juin prochains, qui viendrait au secours de la croissance économique.