L’ex-numéro deux de la Bourse de New York tire la sonnette d’alarme. Selon lui, il faut se préparer à vivre une crise financière mondiale sans précédent d’ici fin 2020.
C’est une mise en garde et une alerte en bonne et due forme. L’ancien numéro deux de la Bourse de New York Georges Ugeux craint le pire. Interrogé par Le Parisien, le patron de la société de conseil Galileo Global Advisors prévoit une crise financière encore plus violente que celle de 2008 d’ici fin 2020. Cette fois-ci, les banques ne seraient pas en cause, Georges Ugeux vise le surendettement des pays industrialisés. Il estime que les États ont pu emprunter « dans des conditions excessivement favorables et ne s’en sont pas privés ».
Conséquence : « des pays comme l’Italie, la France, les États-Unis et le Japon sont arrivés à un niveau d’endettement qui n’est plus soutenable ». L’ancien n°2 de Wall Street explique que « le montant de la dette publique mondiale s’élève désormais à 63.000 milliards de dollars (55.000 milliards d’euros) ». Pour lui le calcul est simple, « au fur et à mesure que les taux d’intérêt augmentent, les déficits budgétaires augmentent et menacent la notation de ces pays et leur capacité à se refinancer sans exploser ».
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Un constat qui devrait entraîner « d’ici à fin 2020 », « un tsunami » financier. Georges Ugeux estime que « ce qui est arrivé à Lehman Brothers, c’est lilliputien à côté de ce qui nous attend ! ». Alors que faire pour empêcher la banqueroute ? « Les banques centrales doivent absolument arrêter progressivement d’emprunter de l’argent facile ». L’ex-numéro deux de la Bourse de New York invite, dans Le Parisien, les gouvernements à avoir également une « meilleure discipline budgétaire ».
SOURCE : CAPITAL