Nous savons, depuis le jeudi 1er mars 2012, que l’Iran s’apprête à échanger son pétrole contre de l’or.
Mais aujourd’hui, nous apprenons qu’il veut aller plus loin, notamment dans les techniques de troc, directement ou indirectement, avec des clients du monde asiatique.
En revanche, il faut se souvenir que les dirigeants de l’Iran, ont bien refusé pendant longtemps tout paiement à l’aide de monnaies locales. Ce rejet affirmé a engendré quelques milliards de dettes d’arriérés dues par l’Inde, en 2011.
Ces dettes provenaient du fait que l’Inde exportait peu vers l’Iran et qu’elle n’était pas en mesure de transférer suffisamment de dollars vers la Banque Centrale Iranienne, du moins, par les voies habituelles précédemment utilisées.
Cependant, de source indienne, nous découvrons que, finalement, Téhéran a accepté le règlement de ladite dette en roupies, soit l’équivalent de 12,5 milliards de dollars en 2011.
Face aux contraintes dont l’Iran fait l’objet, ses dirigeants clament qu’ils détiennent des réserves de plusieurs centaines de milliards de dollars, et dont le quart serait constitué d’or physique.
Enfin, malgré toutes les contraintes et restrictions mises en place, l’Iran assure avoir exporté pour 140 milliards de dollars, parmi lesquels 100 proviendraient directement du pétrole et 25 de ses dérivés, tels les produits pétrochimiques ou autres.
L’agence gouvernementale américaine de l’énergie prétendrait que, actuellement, l’Iran exporterait vers l’Asie plus de 70 % de son pétrole brut.