Si l’on considère la situation économique internationale récente et les coups assénés par le dollar à l’or, force est de reconnaître qu’un round vient d’être remporté par le dollar.
Il faut dire quand même que le discours de M. Ben Bernanke, président de la FED, a eu un effet tonifiant, ce qui a permis, à la devise américaine, de prendre le pas sur le cours de l’or.
Ce dernier, en a d’ailleurs été quitte par une chute suffisamment forte, l’obligeant à mettre un genou à terre.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, il faut bien constater que, depuis quelque temps, le marché de l’or était déjà chancelant, à la suite d’une demande moins forte de la part des deux plus gros pays consommateurs d’or: la Chine et l’Inde.
Peut-être y ont-ils regardé à deux fois avant d’acheter, compte tenu de l’envolée des prix.
Enfin, on est en droit de penser que le nouveau plan de soutien à la Grèce a pu calmer les craintes du marché de la zone euro.
Forcément, et par voie de conséquence, l’or, défini comme valeur refuge, ne peut que perdre de sa superbe.
Mais, si l’or a perdu un round, il est plutôt loin d’être ko, et, en plus, le combat n’est pas terminé.
En effet, cette crise inflationniste américaine tant redoutée, mais attendue, ainsi que les douches écossaises infligées par les inquiétudes de l’économie européenne, sont des atouts majeurs de l’or qui, déjà, depuis ce vendredi 9 mars, a repris des couleurs et paraît bien décidé à donner du fil à retordre au billet vert.
Qu’on se le dise. Et que le dollar s’attende à une fin de lutte très virulente et dans laquelle il a tous les risques de tomber.