Devant des extractions polluantes et générant parfois des maladies, telle la tuberculose, notamment en Afrique du Sud, beaucoup de protagonistes du secteur minier aurifère réfléchissent très sérieusement sur la nécessité de produire de l’or vert.
Il faut entendre par là qu’il devient urgent d’extraire de l’or tout en garantissant un environnement propre et en tenant compte de la santé de l’homme.
Déjà, quelques initiatives ont vu le jour. Elles concernent l’extraction de l’or.
Parmi celles-ci, on peut citer la charte « clean extraction » qui comporte trois points principaux.
Pour l’environnement, il s’agira de ne pas utiliser de mercure ou (et) de cyanure; pour l’homme, d’établir des conditions de travail décentes et respectueuses pour les travailleurs, notamment concernant le domaine social, mais également celui touchant les salaires.
Enfin, le troisième sera de ne plus faire travailler les enfants.
Il faut souligner que dans les termes extraction propre, on veut parvenir à une traçabilité complète, pour chaque pièce, de la mine à la frappe.
A ce sujet, il est bon de rappeler qu’il demeure nécessaire de maîtriser l’ensemble des opérations relatives au processus de fabrication.
Lequel processus d’ailleurs doit être supervisé par des instances externes.
Ainsi, les attributions des chartes de qualité, consisteraient à proposer des contrôles à effectuer par un organisme indépendant. Celui-ci examinerait et validerait les différentes étapes de la production, pour aboutir à la délivrance d’une authentification des produits finis.
Alors, ce nouvel or, propre et durable, se réconciliera avec l’éthique et se trouvera dans la lignée des droits des l’homme.