Lorsqu’on étudie le cours de l’or avec attention, on pourrait l’identifier à une sorte de malade.
Il aurait subi une crise importante ces dernières semaines et tenterait, à plusieurs reprises, de se relever, mais sans vraiment y parvenir.
Il faut bien reconnaître que deux éléments importants l’ont secoué: les propos du président de la FED, qualifiés de sibyllins, mais aussi le dollar qui vit actuellement des heures de gloire.
Rappelons également que le cours de l’once d’or s’est établi à 1612,20 dollars tout récemment, perdant 4 % en une seule journée, ramenant ainsi son cours au plus bas depuis le 10 janvier 2012.
On a tout lieu de croire que cette atonie de l’or est engendrée par des investisseurs méfiants, craignant que les banques centrales occidentales veuillent mettre un terme à leurs aides pour relancer l’économie.
Mais tout ceci semble n’être que pur fantasme, car la FED compte bien stimuler la croissance aux États-Unis, et ce d’une manière modérée, tout en supprimant l’idée d’injecter des liquidités pour soutenir l’économie.
L’objectif de ces mesures vise à encourager les investissements dans des matières comme les métaux précieux et de parvenir à faire baisser la valeur du dollar.
Dans la mesure où les objectifs sont atteints, l’achat d’or, libellé en monnaie américaine, paraît plus abordable et, partant, plus intéressant.
A ce jour, on a l’impression que notre malade, l’or, se trouve dans une phase de convalescence.