Preuve supplémentaire de la ferveur pour l’or, un nouveau chantier d’exploitation d’une mine d’or au Congo est en train de progresser rapidement, pour parvenir à sa phase d’extraction fin 2012.
Cette mine se situe dans la province de Kibali.
A terme, la production devrait atteindre pas moins de 20 tonnes d’or par an…jusqu’en 2031.
Les promoteurs assurent que plus de la moitié des bénéfices recueillis par cette production seront distribués au Congo, sous forme de taxes et de dividendes.
Quant au reste, (48 %) ce sont les actionnaires qui les recevront.
Mais au-delà de ce côté exploitation, la mise en place du chantier a engendré un certain nombre de difficultés auprès de la population.
Ainsi, pour l’ouverture de la mine, il a fallu délocaliser deux villages complets et un cimetière. Conscients de ces perturbations, les investisseurs ont cherché à calmer le jeu, en reconstruisant deux nouveaux villages, une église et deux écoles.
Bien que ces aménagements aient été tumultueux, il existe un autre danger pour l’exploitation de cette mine. La situation géographique qu’elle occupe, au nord est du Congo, demeure le théâtre de conflits armés, rendant cette zone particulièrement instable. Toutefois, le PDG de Randgold, l’investisseur, a réussi à obtenir la certitude du gouvernement congolais que l’ordre et la sécurité seraient assurés.
Du coup, une certaine confiance s’est installée, permettant ainsi l’exploitation et l’extraction du précieux métal.