Point n’est besoin de s’en convaincre, les professionnels et les investisseurs regardent ensemble vers la même direction : l’achat et le stockage de l’or.
Ceci est particulièrement vrai, lorsqu’on sait que les bijoutiers indiens ont fait grève pendant quelques semaines, pour s’opposer à une hausse de fiscalité envisagée.
L’argument de ces professionnels résidait dans la crainte que cette hausse devienne un facteur réduisant les volumes échangés dans les marchés aurifères.
Par ailleurs, dans le monde, des questions se posent.
Par exemple, aux Etats-Unis, les analystes sont portés à croire qu’une manipulation médiatique et gouvernementale ait été fomentée, dans le dessein de contenir une nouvelle flambée de l’or.
Ainsi, un éminent spécialiste de l’or prétendrait que les stocks d’or de l’oncle Sam auraient été utilisés et prêtés aux banques d’affaires, lesquelles les auraient alors revendus sur les marchés.
Il faut rappeler qu’en France, les informations relatives à la localisation des stocks d’or, ainsi que le montant réel des réserves, ne sont apparues dans la presse que depuis la fin du mois de février de cette année.
De plus, élections présidentielles en cours obligent, donc dans un contexte politique sur la réserve, les médias se veulent plutôt rassurants.
C’est dans cette optique que des articles quasi publicitaires sont publiés, cherchant à révéler les réserves d’or stockées à la Banque de France.
Mais peut-on duper si facilement les investisseurs ? Cela n’est pas démontré et, comme la Suisse et l’Allemagne, la France et les Français se sentent particulièrement attachés à leurs réserves d’or.
Ils ont bien compris et intégré que, par temps de crise, l’or leur offre un refuge comparable à une sorte de bunker.
Ceci, bien entendu, n’est qu’une image pour indiquer la protection ressentie.