En considérant le cours de l’or du mois de décembre 2011, dont la chute a été de 11 %, il apparaît légitime de douter que l’or demeure encore cette valeur refuge dont on parle si souvent.
Et pourtant, malgré cette correction, on ne peut que confirmer le côté protecteur de ce métal précieux. Rien, jusqu’à preuve du contraire, ne peut remplacer ce métal brillant comme bouclier contre les assauts des vagues de crises économiques mondiales. Tout au plus, doit-on s’interroger à propos de l’envolée de l’or pour savoir si elle aura bien lieu ou s’il faudra s’attendre à une récidive ou une prolongation de cette correction.
Quoi qu’il en soit, de nos jours, penser ou tenter de trouver un substitut à l’or tient lieu d’une gageure. Celui-ci représente toujours un baromètre de crise, un espoir de ne jamais perdre pied dans les moments de désarroi économique.
Pour l’instant, peu de métaux précieux seraient capables de jouer ce rôle.