Il est heureux de constater que ce matin du 5 mars 2012, sur le marché londonien, l’once d’or soit parvenue à conserver la barre des 1700 dollars.
En effet, les inquiétudes légitimes engendrées par une lourde chute de 100 dollars, répartie sur deux jours, pouvaient difficilement permettre de voir la vie en rose.
Néanmoins, la cotation du premier fixing de vendredi matin, à 1714,5 dollars l’once, représentait malgré tout, une légère amélioration par rapport à la veille.
On ne peut que demeurer perplexe devant un tel mouvement, avec une amplitude aussi importante.
D’aucuns vont jusqu’à avancer qu’une chute de 100 dollars n’avait jamais été enregistrée depuis le retentissant effondrement de Lehman, de septembre 2008.
Pourtant l’espoir se maintient, lorsqu’on voit que la demande physique d’or a augmenté et que, du coup, l’once d’or s’inscrit dans la zone des 1700 dollars.
Cette tendance a de fortes probabilités de se renforcer, dès lors que les pays asiatiques, déjà forts demandeurs de ce précieux métal, ont su profiter de l’opportunité créée par cette défaillance.
Rappelons que La Chine et l’Inde sont les plus gros consommateurs d’or. Les joailliers et les investisseurs, d’une certaine façon, ont refait une sorte de mini remake de la ruée vers l’or.
Le métal jaune serait-il devenu le privilège des pays de la couleur du soleil levant ?