Il est probable qu’un jour ou l’autre la pensée de trouver votre propre or vous soit venue à l’esprit. Autant dire que cela est légitime, compte tenu de tout l’attrait que l’or procure.
Mais alors se pose cette question, inévitable : où ?
Vous entendez dire dans les rivières, dans le sable, dans la terre…
Pour qui s’estime assez patient, il suffit de trouver « le bon filon ».
Si la chance vous souriait en découvrant le bon endroit, vous seriez alors susceptible de devenir un ou une orpailleur (euse). Car, l’orpaillage consiste tout simplement à exploiter, d’une façon artisanale, tous les lieux aurifères autres que les mines d’or.
Dans ces endroits bénis du ciel, on peut apercevoir de l’or sous la forme de particules, avec des tailles différentes.
Les plus chanceux auront peut-être le bonheur de tomber sur des paillettes au milieu du sable. Mais tout ceci n’arriverait que si la providence vous souriait.
En revenant à une certaine réalité, la question que l’on est en droit de se poser consiste à s’interroger sur la présence de l’or dans les rivières. Finalement, cela vient comment ?
L’explication avancée tient à la désagrégation d’anciens filons de montagnes.
Il se fait également qu’on le trouve, mélangé avec du zinc, du plomb, du fer…au fond du lit du cours de la rivière.
Quant à l’exploitation de cet or, à proprement parlé, plusieurs techniques existent.
La première, que l’on appelle la technique de la batée ou du pan, se constitue d’une cuvette, (la batée) avec laquelle, pareille à une sorte de passoire ou de chinois, il deviendra effectif de distinguer les paillettes d’or du sable. Cette phase achevée, on utilisera la technique du « tapotage » qui, comme son nom l’indique, afin d’aboutir à la séparation finale entre sable et paillettes, fait l’objet de petites tapettes.
Vient ensuite la prospection, apparaissant déjà plus sophistiquée, et qui se travaille à l’aide de matériel spécifique, utilisant des techniques d’hydrologie et de sédimentologie.