Selon les informations en notre possession, l’exploitation des mines d’or en France pourrait remonter à l’âge néolithique.
Toutefois, certains connaisseurs avancent que ladite exploitation s’effectuait sous forme d’orpaillage, dans le sable des rivières.
En remontant dans le temps, on affirme que les premières extractions datent de l’époque Gauloise. (400 ans avant Jésus-Christ)
Ce sont les travaux entrepris par la Société des Mines du Bourneix, située dans la région de Saint-Yrieix-La-Perche, département de la Haute-Vienne, qui apportèrent la certitude de ces découvertes.
En complément de la justesse de ces propos, des études archéologiques ont étayé ce constat.
D’ailleurs, dans un département voisin, le Puy-de-Dôme, subsistent plusieurs vestiges de découvertes, ainsi que dans d’autres régions de France.
Il est à noter que ces exploitations antiques se fixaient plus particulièrement sur des filons de quartz à Or libre.
Ce genre d’or pouvait s’extraire assez facilement par le procédé de broyage, lequel ne justifiait pas de moyens conséquents.
Cette tâche minière a duré pendant une longue période, jusqu’à l’ère de l’empire romain, selon certains spécialistes. Ceux-ci affirment que c’est depuis ce temps-là que cette activité prit fin ou, tout du moins, semble avoir disparu.
Une nouvelle tentative de mines d’or en France
Néanmoins, il faut savoir qu’une nouvelle tentative d’exploitation s’installa au 18è siècle sur un filon de quartz aurifère, à La Gardette, près de Bourg-d’Oisans. (Isère) Ce gisement fut exploité pour le Comte de Provence, frère du roi Louis XVI, en 1776.
Mais l’irrégularité des teneurs en or était si forte que l’on arrêta tous les travaux d’exploitation en 1788.
Pour ce premier essai, ce ne fut pas un coup de maître, mais plutôt un coup d’épée dans l’eau.